Exposition
Dans la première salle, il y avait l’ordre de mobilisation du 3 août 1914. Dans la deuxième salle, il y avait des photos de maisons détruites par la guerre, des munitions, des armes, ainsi que des médailles militaires, qui ont servi à féliciter les militaires qui ont fait preuve de courage, des vêtements de soldats, une mitrailleuse et aussi des sacs remplis de sable pour se protéger, un cadenas retrouvé dans une botte où il y avait un pied.
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Dessin de Louis Dufaut |
Dessin de Maxime Moreaux
Les tranchées collectives
La distance entre les tranchées adverses est de 50 à 200 m. Une double ligne de tranchées s’allongeait de la mer du Nord au sud des Vosges. Les ennemis lançaient des offensives pour prendre la tranchée de l’adversaire ou tuer l’ennemi
Les trous individuels
Ils servent de protection à un seul soldat contre les balles de fusil. C’était un peu leur deuxième maison.
Les uniformes et les képis
Les Français ont porté de 1914 à 1916 l’uniforme ci-contre : pantalon rouge garance et haut bleu. Ils ont changé de costume parce que ces couleurs sont trop visibles dans la nature. Ils sont passés au bleu plus clair qui se voyait beaucoup moins. Et donc moins de français sont morts.
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Les obus
Les obus étaient de toutes tailles, ils pouvaient atteindre 1,50 m de hauteur. Les Français utilisaient des diamètres de 37 à 420 mm On transportait ces obus avec des paniers spéciaux fabriqués exprès, pour les obus de 75 mm de diamètre pour les Français, ceux de 77 mm pour les Allemands
Les gueules cassées sont des personnes qui ont le visage gravement abîmé à cause des dégâts de guerre. Après ils ont inventé des objets pour faciliter leur vie. Nous allons vous en citer un : " la pince pour mâcher la viande ". Elle sert à mâcher la viande quand on n’a plus de dents.
Ce qu’on a ressenti
La plupart du temps, c’était très triste parce qu’il y a eu entre huit et neuf millions de morts, énormément de blessés dont beaucoup sont restés handicapés, et que tous, hommes, femmes et enfants, ont vécu des choses horribles.
Nous n’aurions pas aimé être à leur place parce qu’on aurait eu peur de ne pas avoir autant de courage. Cela nous aurait fait de la peine de tuer des gens comme nous et nous aurions risqué d’être tué ou blessé.
Les femmes ont elles aussi participé à la guerre comme infirmières ou pour fabriquer des munitions ou des armes.. L’exposition n’en parlait pas, nous trouvons cela injuste.
La classe de CM1/CM2
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